L’oeil-bille cosmique vise et ravive d’un coup veinard nos
souvenirs d’enfance enfouis dans le sable.
Les premières macros-billes ont été conçues en 2007 par le duo de designers Valérie
Jacquemet et Jodoc Elmiger dans le contexte d’une sculpture pérenne pour centre
scolaire (concours artistique En Bresse, % culturel). Leur concept choisi, les deux
designers décident de travailler avec le verrier d’art Matteo Gonet qui relève le défi
technique avec brio. Chaque macro-bille mesure en effet environ 20 cm de diamètre
pour environ onze kilos.
Sacs de billes, perceuses, mousses et bagues d’aluminium en main, les chenapans
designers provoquent encore une épidémie colorée et indisciplinée partout dans
le centre scolaire en constellant les murs de béton de 1000 petites billes libres de
rebondir sous les doigts d’enfants…
Comme si les macros-billes en incubation dans leur matrice métallique au plafond de
«l’espace des pas perdus» avaient essaimé dans toute l’école…
Jacquemet et Jodoc Elmiger dans le contexte d’une sculpture pérenne pour centre
scolaire (concours artistique En Bresse, % culturel). Leur concept choisi, les deux
designers décident de travailler avec le verrier d’art Matteo Gonet qui relève le défi
technique avec brio. Chaque macro-bille mesure en effet environ 20 cm de diamètre
pour environ onze kilos.
Sacs de billes, perceuses, mousses et bagues d’aluminium en main, les chenapans
designers provoquent encore une épidémie colorée et indisciplinée partout dans
le centre scolaire en constellant les murs de béton de 1000 petites billes libres de
rebondir sous les doigts d’enfants…
Comme si les macros-billes en incubation dans leur matrice métallique au plafond de
«l’espace des pas perdus» avaient essaimé dans toute l’école…
Grignotage subversif
L’intervention dans le béton des corridors et des salles de classe
1000 petites billes oeil-de-chat de 15 mm de diamètre tracent des constellations
aléatoires, des chemins aux murs du centre scolaire, logées dans le béton ou le
bois. L’intention est un brin subversive puisqu’on grignote un peu des murs de
l’école. Une semis de petites couleurs parfois facétieux quand les billes sont
plantées à côté d’un crucifix, cachées derrière un tableau noir ou discrètement
fichées aux toilettes.
Les enfants les plus jeunes, souvent plus sensibles aux petits objets qu’aux sculptures
monumentales, peuvent suivre les chemins de billes, toucher leurs préférées, les
faire rouler à l’intérieur de leur petit trou dans le béton. Chaque logement dans le
mur est tapissé de mousse et serti d’un anneau d’aluminium, les billes restent ainsi
libres de tourner ou rebondir sous l’impulsion du doigt.
1000 petites billes oeil-de-chat de 15 mm de diamètre tracent des constellations
aléatoires, des chemins aux murs du centre scolaire, logées dans le béton ou le
bois. L’intention est un brin subversive puisqu’on grignote un peu des murs de
l’école. Une semis de petites couleurs parfois facétieux quand les billes sont
plantées à côté d’un crucifix, cachées derrière un tableau noir ou discrètement
fichées aux toilettes.
Les enfants les plus jeunes, souvent plus sensibles aux petits objets qu’aux sculptures
monumentales, peuvent suivre les chemins de billes, toucher leurs préférées, les
faire rouler à l’intérieur de leur petit trou dans le béton. Chaque logement dans le
mur est tapissé de mousse et serti d’un anneau d’aluminium, les billes restent ainsi
libres de tourner ou rebondir sous l’impulsion du doigt.